Qu’est-ce ?

Le monde du sport et de ses organisations est un système complexe par la multiplicité des éléments qui le compose et l’ambiguïté des relations entre ses membres et son environnement. Les Fédérations Internationales sportives (FI) sont fédérées par les règles du système olympique, mais chaque FI est une association indépendante au sens des articles 60 et suivants du Code civil suisse. Dans ce contexte, comment le monde du sport peut-il alors se réguler, c’est-à-dire contrôler et améliorer sa gouvernance ?

C’est en créant la « World Sport Governance Agency » (WSGA), proposé par Sandro Arcioni (2010), que le contrôle de l’application de la Charte Olympique, des recommandations du rapport CIO 2000 et du document du CIO : “ Principes universels de base de bonne gouvernance du Mouvement olympique sportif” ainsi que des résolutions 41 et 42 du rapport du CIO de Copenhague 2009 : “Le Mouvement Olympique dans la société”, pourra être exécuté. A comparer à l’économie privée, il serait une sorte de « Sarbanes Oxley Act » appliqué au domaine du sport. L’avantage de cette WSGA est de combler un vide juridique sur le plan international et d’éviter que le UN-Watch ou la Commission européenne dicte leurs lois au monde du sport.